On estime que la grossesse extra-utérine touche environ 2% des grossesses totales. Ce taux correspond à une moyenne de 15 000 femmes en France par an. Une fois les premiers symptômes survenus, il est urgent de consulter un médecin en urgence.
Facteurs et symptômes de la grossesse extra-utérine
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Dans une grossesse classique, la femme enceinte possède un ovule qui se niche directement au niveau des trompes. Cet ovule fécondé devient un œuf puis se nidifie dans la paroi de l’utérus avant de se développer. Lorsqu’une patiente est victime d’une grossesse extra-utérine, l’ovule n’effectue pas la nidification classique dans l’utérus mais dans la trompe ou dans de cas plus rares, dans l’ovaire ou dans la cavité abdominale. On parle également de grossesse tubaire ou ectopique pour décrire une grossesse se déroulant hors de l’utérus au niveau de la trompe. La grossesse extra-utérine peut être liée à une malformation des trompes, des antécédents de MST, à la consommation de tabac ou à plusieurs IVG consécutives.
Pour ce qui est des symptômes de la grossesse extra-utérine, ils ressemblent au départ à ceux d’une grossesse standard. Cependant, très rapidement, c’est-à-dire entre 3 à 6 semaines après le début de la grossesse, des douleurs vont commencer à apparaître au niveau du bas-ventre. Ces douleurs sont généralement accompagnées de saignements de couleur brunâtre. Si vous avez le moindre doute, il est conseillé de consulter un médecin. Ce dernier vous prescrira une prise de sang ainsi qu’une échographie et un toucher vaginal avant de poser un diagnostic précis sur votre état de santé et la marche à suivre pour un éventuel traitement. Dans le cas d’une grossesse extra-utérine, le dosage HCG diminue brutalement au lieu d’augmenter.
Risques et traitements de la grossesse extra-utérine
Le principal risque médical de la grossesse extra-utérine (ou GEU) est une hémorragie qui peut gravement mettre en danger la mère et son bébé. Pour traiter le type de grossesse à risque, il est possible d’avoir recours à un traitement chirurgical ou médicamenteux. Dans le premier cas, le chirurgien incise la trompe de la patiente avant d’aspirer l’oeuf. Selon l’état de la trompe, cette dernière peut être soit enlevée partiellement ou entièrement. Pour ce qui est des médicaments, cela se résume à nécroser l’œuf à l’aide de méthotrexate. Les jours suivants, vous devrez faire une échographie pour vérifier qu’il n’y a plus de présence de l’œuf. Il est ensuite conseillé d’attendre quelques mois avant d’essayer de tomber à nouveau enceinte.